Le Martinisme qui nous intéresse est le système de Saint-Martin tel que ses écrits nous le font découvrir.
Le mot Martinisme recouvre plusieurs sens.
Les Martinistes sont les membres de l'Ordre Martiniste créé par Gérard Encausse Papus en 1887. Grâce à l'Ordre, les idées spiritualistes gagnèrent pendant quelques années un terrain précieux quand le Matérialisme donnait l'impression d'être sur le point de triompher.
Le Martinisme permet de réaliser des possibilités d'altruisme. Il sauve du doute. Il s'efforce de développer la spiritualité de ses membres. L'exercice du dévouement, l'assistance intellectuelle et la création d'une foi acceptée sont l'affaire des Martinistes.
L'objectif de l'Ordre Martiniste est la réintégration des êtres. Il vise à reconstituer l'homme esprit par l'évolution de l'homme de désir, à travers l'état de nouvel homme.
L'enseignement de l'Ordre propose un travail alchimique sur soi respectueux de ses membres et de leurs familles.
Le Martinisme est une société d'hommes et de femmes de bonne volonté. Ni saints ni êtres en chemin vers la perfection, ils partagent ce qu'ils sont et ce qu'ils voudraient être au sein d'un groupe. L'avoir, les biens, la puissance et la gloire les concernent peu. L'ordre n'impose pas un serment d'obéissance passive. Il ne contraint à aucun dogme. Il permet aux hommes et aux femmes de désir de comprendre les symboles et les rituels. Il encourage celui qui est ardent, mais il détourne le faible.
Papus invente, en 1887, l'Ordre Martiniste. Il en devient le premier grand maitre, et le suprême conseil de l'Ordre Martiniste se réunit pour la première fois en 1891. Après sa mort, en 1916, le mouvement Martiniste a perdu son unité et une partie de son efficience, quelle que soit la personnalité des « grands maitres » des différents groupements.
L'impression reste pénible dans les discussions autour de la régularité des successeurs de Papus.
Saint-Martin meurt en 1803 sans avoir fondé d'ordre. Les initiations se présentent comme se transmettant individuellement sur des critères de valeur et de travail personnel. Il nous laisse un disciple reconnu (Gilbert), des livres, des manuscrits, des amis qu'il aimait conseiller. Gilbert est un homme de bonne volonté, homme d'ordre, mais peu apte à perpétuer matériellement la mouvance, le courant. L'initiation se serait transmise par l'abbé de La Noue, la marquise Amélie de Boisse-Mortemart, Delaage...
En 1953, le numéro 1 de la revue affirme l'Ordre ouvert aux hommes et aux femmes de bonne volonté. Le groupement initiatique possède une doctrine philosophique et mystique, une méthode de travail à la fois individuelle et de groupe, une ligne d'inspiration sur laquelle chaque intelligence travaille au niveau de ses possibilités. Nous nous formons pour devenir les chevaliers des valeurs spirituelles. Nous devrions manifester l'esprit de compréhension, et l'entraide selon les limites humaines. Le grade de S* I* est le seul grade. Il est accordé aux membres qui s'en montrent dignes. Ce seul grade confèrera le droit et le pouvoir d'initier selon la Tradition. L'ordre comprend pour le reste des adhérents simples, des membres associés et des initiés. La femme est le complémentaire de l'homme, donc son égale. Le Martiniste consent librement à suivre une ligne de conduite qui permettra la réconciliation et la réintégration individuelle et collective du genre humain.
13, rue la Pérouse, 62290 Noeux-Les-Mines, FRANCE
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