Neuf nobles sans fortune auraient créé un Ordre de chevalerie monastique. Ils avaient pour prédécesseurs les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem devenus de Rhodes, puis de Malte. Les chevaliers de Saint-Lazare de Jérusalem existaient aussi. Les idées de milice pour la protection des pèlerins étaient anciennes et fréquentes. Leur prestige fut et demeure. Les souverains créèrent des ordres de chevalerie, comme Bonaparte créa la Légion d'honneur. Les plus illustres se nomment l'Ordre de la Toison d'or, l'Ordre de Saint-Michel, l'Ordre de la Jarretière. L'esprit chevaleresque se pratique à titre individuel, même dans les ordres les plus prestigieux. Les templiers ont établi des règles. Ils possèdent des statuts qui seront imités. LE TEMPLE, LES TEMPLIERS, deux mots magiques rappellent la légende. À côté de l'Ordre exotérique aurait existé un Ordre ésotérique ! Martinez met dans ses élus-cohens un chevalier du temple. La maçonnerie prétend un rattachement à l'Ordre du Temple. Si l'Ordre fut interdit au XIVe siècle au royaume de France, il continua à vivre en Flandre pendant au moins 50 ans. Il change son nom dans d'autres royaumes ! L'ordre du Christ du Portugal ! Les biens, hommes et domaines sont transférés à un autre Ordre. La légende veut aussi qu'un « grand maitre » se soit réfugié en Écosse, qu'il ait servi avec ses chevaliers un roi lequel créa avec eux un nouvel Ordre de chevalerie. Le roi d'Écosse n'avait pas obéi à l'interdit du Pape. Pourquoi des chevaliers se seraient-ils réfugiés dans un Ordre artisanal placé sous l'égide de Saint-André ou de l'Ordre du Chardon ? Le chevalier du temple considère que le roi d'un pays n'est que son administrateur ; il est lui-même un rouage de la chrétienté. Le seul chef suprême du templier est le pape. Le Temple fut le maitre d'œuvre de nombreux édifices.
Le Martiniste essaiera à partir des données historiques de comprendre le problème d'un idéal chevaleresque dont le Temple offre une image idéalisée.
13, rue la Pérouse, 62290 Noeux-Les-Mines, FRANCE
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